Cette information concerne l’identification des patients lors de la réalisation d’un groupe sanguin ou d’une recherche de RAI (agglutinines irrégulières) par le laboratoire LxBIO.
IMPORTANT !
Suite à la parution de l’Arrêté du 15 mai 2018 fixant les conditions de réalisation des examens de biologie médicale d’immuno-hématologie érythrocytaire, les modalités de réalisation des examens d’immuno-hématologie sont modifiées. Les nouvelles dispositions concernent les groupes sanguins et RAI (recherche d’agglutinines irrégulières).
L’identité du patient doit être saisie au laboratoire à partir d’un document officiel d’identité qui indique le nom de naissance, le premier prénom d’état civil, la date de naissance et le sexe et qui comporte une photographie. Documents autorisés : passeport, carte identité, carte de séjour, livret de famille.
Au moment du prélèvement, le professionnel vérifie que l’identité déclinée par le patient correspond à celle figurant sur la prescription. En l’absence de concordance stricte entre les données d’identité, l’examen est arrêté jusqu’à la résolution de l’erreur.
décembre 2018
Archives pour la catégorie groupe
L’hémochromatose

L’hémochromatose
Cette fiche est destinée à vous informer sur l’hémochromatose. Elle ne se substitue pas à une consultation médicale. Elle a pour but de favoriser le dialogue avec votre médecin. N’hésitez pas à lui faire préciser les points qui ne vous paraîtraient pas suffisamment clairs et à demander des informations supplémentaires sur votre cas particulier. En effet, certaines informations contenues dans cette fiche peuvent ne pas être adaptées à votre cas : il faut se rappeler que chaque patient est particulier. Seul le médecin peut donner une information individualisée et adaptée.
septembre 2018
Recommandation de bonne pratique- Borréliose de Lyme et autres maladies vectorielles à tiques
Lien

- Mesures de prévention des piqûres de tique à recommander lors d’une promenade
- Mesures à recommander au retour d’une promenade
- Mesures à recommander après piqûre d’une tique
juin 2018
LDL-cholestérol élevé … et si c’était génétique
Hépatite A en Occitanie
Allergie aux acariens : limiter leur prolifération

- Localiser les chambres dans les parties non humides de la maison (jamais en sous-sol).
- Sol lisse, facile à entretenir et à lessiver (carrelage, lino, parquet). Un revêtement de sol en moquette, s’il est infesté, pose surtout un problème chez les jeunes enfants qui jouent dessus.
- Éviter et corriger les sources d’humidité favorisant à la fois le développement des acariens et des moisissures. L’hygrométrie (taux d’humidité dans l’air) ne doit pas dépasser 60%. Diminuer l’humidité relative en augmentant la ventilation (aérer et éventuellement ventiler mécaniquement). Toutes les pièces de la maison doivent être bien aérées tous les jours afin d’évacuer l’humidité produite lorsque vous respirez ou vous cuisinez. Pas trop de plantes vertes, ne pas sécher le linge dans la maison, pas d’humidificateurs ou de saturateurs sur les radiateurs.
- Le chauffage : il faut éviter les différences de température qui favorisent la condensation. Le chauffage par air pulsé est déconseillé car il a tendance à disperser les poussières dans l’air. Les convecteurs électriques et le chauffage central sont bien adaptés. La température de la chambre doit être raisonnable (18 à 20°C).
- Les placards : il est préférable que les réserves de linge et de vêtements ne soient pas dans les chambres.
- Ménage régulier : enlever la poussière des surfaces avec un chiffon humide : passer l’aspirateur si possible muni d’un filtre Haute Efficacité pour les Particules Aériennes (HEPA) sur les sols, en particulier sous le lit. Le nombre des acariens n’est réduit que de 5 à 10 % après 2 aspirations à sec et 20% après 40 minutes d’aspiration. Un aspirateur avec filtre HEPA libère moins d’allergène qu’un aspirateur conventionnel. L’aspiration et l’humidification d’une moquette sont associés à une réduction considérable du nombre d’acariens.
- Literie : changer les matelas anciens infestés (Acarex test +) et, quel que soit l’état du matelas, mettre une housse anti-acariens, changer la literie toutes les semaines. Lorsque les housses pour matelas, coussin, duvet sont la seule méthode d’éviction mise en place, aucune amélioration des scores cliniques et médicamenteux n’a pu être observée. Un matelas neuf est réinfecté en 2 mois, s’il repose sur un sommier infesté.
- Sommiers : changer les sommiers infestés (sommiers tapissiers) par des sommiers métalliques ou à lattes.
- Pièces de literie (couverture, couette, oreiller) : utiliser des matériaux synthétiques ; lavage à la température la plus haute possible tous les 3 mois ; laver les draps et les taies d’oreiller toutes les semaines au-dessus de 60°C.
- Peluches : ne pas en multiplier le nombre ; les choisir pour que leur taille se prête à un lavage à la machine. Pour tuer les acariens se trouvant dans une peluche, il est aussi possible de la mettre pendant plusieurs heures dans un congélateur après l’avoir mise dans un sac plastique type sac alimentaire. Il ne faut surtout pas traiter les peluches avec les acaricides car les enfants portent souvent leur peluche à la bouche.
- Tapis et moquettes : -ne rien faire si elles ne sont pas infestées (Acarest test négatif) mais réduire au strict minimum le nombre des tapis -acaricides (Acarosan poudre, Acardust, acide tannique) si l’infestation est modérée (Acarest test +) et vérifier tous les 6 mois -enlever la moquette et choisir une surface lisse si l’infestation est nette (Acarex test ++ ou +++)
- Tentures : il faut éviter les tentures épaisses ou les doubles rideaux non lavables et préférer les voilages synthétiques.
- Murs : la peinture représente le revêtement idéal car les acariens ne peuvent s’y fixer et s’y développer. Les papiers peints ne posent pas de problèmes s’ils sont lessivables. En revanche, il faut éviter les tissus muraux et les papiers peints recouverts de tissus : toiles japonaises par exemple.
mai 2012
Les tests de diagnostic de la grossesse
Qu’est-ce que l’hormone HCG et quel est son rôle?
L’hormone HCG (hormone gonadotrophique chorionique), aussi appelée improprement béta-HCG, est secrétée uniquement chez la femme enceinte dès le début du développement de l’embryon aux environs du neuvième jour de la grossesse.
Elle est sécrétée au moment de la nidation, c’est à dire au moment où l’embryon se fixe dans la paroi utérine, par ce qui deviendra le placenta. Son rôle est de maintenir le corps jaune, qui est une petite formation à l’intérieur de l’ovule, dont le rôle est de sécréter la progestérone elle-même nécessaire à la nidation.
En clair, pour que l’ovule se fixe et que l’embryon se développe, l’organisme a besoin de la progestérone, laquelle nécessite le corps jaune, lui même tributaire de l’hormone HCG. Son rôle dans la grossesse est donc fondamental et c’est cette hormone qui est recherchée lors d’un test de grossesse. Les tests de grossesse peuvent se pratiquer dans l’urine ou dans le sang.
L’évolution du taux d’HCG au cours de la grossesse
Le taux de cette hormone augmente progressivement au cours des huit premières semaines de grossesse pour atteindre son taux maximum entre la 7ème et la 12ème semaine puis diminue progressivement jusqu’à la fin de la grossesse.
La sécrétion d’HCG est variable d’une grossesse à l’autre ; elle est augmentée avec des jumeaux.
Le dosage sanguin de l’hormone HCG au laboratoire
Ce dosage est remboursé par la Sécurité sociale sur prescription d’un médecin mais vous avez la possibilité de réaliser ce test sans ordonnance : il vous suffit de vous présenter directement au laboratoire pour voir avec votre biologiste si la réalisation du test a un intérêt dans les conditions et au moment demandé. Dans ce cas, l’examen ne sera pas remboursé par la caisse d’assurance maladie (tarif au 01.06.2021 = 10.53 € y compris la prise de sang).
La prise de sang pour un dosage d’HCG peut se faire à tout moment de la journée (éviter cependant les heures proches de la fermeture du laboratoire).
Le dosage de l’HCG dans le sang permet de détecter une grossesse plus précocement qu’un test urinaire (de quelques jours) et il est plus fiable. L’HCG est détectable dans le sang maternel dès le 9ème jour qui suit l’ovulation si l’œuf fécondé s’implante dans l’utérus.
Un dosage sanguin de l’hormone HCG permet de mesurer précisément la quantité de cette hormone qui permet ensuite de suivre l’évolution de la grossesse et d’estimer assez grossièrement la date du début de la grossesse. Le taux plasmatique de l’HCG double toutes les 48 heures en début de grossesse ce qui permet de suivre son bon déroulement.
A contrario, la diminution du taux n’est pas d’un bon pronostic pour l’évolution de la grossesse.
Les tests urinaires
Les tests urinaires sont remboursés par la Sécurité Sociale s’ils sont prescrits par un médecin et si l’analyse est réalisée dans un laboratoire de biologie médicale (ce qui n’est pas le cas pour les tests vendus en pharmacie). Ils sont moins souvent prescrits que les tests sanguins car moins fiables.
Vous avez là aussi, la possibilité de réaliser ce test sans ordonnance mais il ne sera pas remboursé (tarif au 01.06.2021 = 6,75 €). Pour cela, il vous suffit de vous présenter directement au laboratoire pour voir avec votre biologiste si la réalisation du test a un intérêt dans les conditions et au moment demandé et si le dosage sanguin ne serait pas plus indiqué.
Les conditions de réalisation de l’examen sont les suivantes : Apporter au laboratoire un flacon stérile sans acide borique (poudre blanche à l’intérieur du flacon). De préférence effectuer le test sur les premières urines du matin en buvant peu la veille.
Un test positif indique un certain niveau d’hormone HCG dans les urines et évoque une très forte probabilité de grossesse. La plupart du temps, ces tests se positivent 2 semaines après le début de la grossesse, c’est-à-dire au moment où devraient commencer les règles suivantes. Ils sont utilisables dès le jour présumé des règles, mais il est préférable d’attendre au moins deux à trois jours après cette date avant de réaliser le test.
Les tests ne sont pas équivalents en terme de sensibilité. Les plus rencontrés sont ceux qui peuvent détecter 40 à 50 UI (unité internationale) d’hormones par litre (UI/L) mais on trouve encore des tests qui ne détectent que 100 UI/L. Les tests précoces (2 à 3 jours avant la date présumée des règles) détectent un seuil de 25 UI/L.
Le test utilisé au laboratoire a une sensibilité de 25 UI/L.
Limites des tests urinaires
Il existe certaines situations où un test urinaire de grossesse est positif alors qu’il n’y a pas de grossesse en cours ou bien le contraire (test négatif alors qu’une grossesse est en cours). On parle alors de faux positifs et de faux négatifs.
Qu’est ce qu’un faux positif ?
Lorsque le test indique que vous êtes enceinte alors que vous ne l’êtes pas, il s’agit d’un faux positif.
Aujourd’hui cette situation est plus rare que par le passé (auparavant, les tests étaient moins spécifiques et pouvaient détecter par erreur d’autres hormones que l’HCG).
Un faux positif peut être lié par exemple :
Lorsque le test indique que vous n’êtes pas enceinte alors que vous l’êtes, il s’agit d’un faux négatif.
Un faux négatif peut être lié par exemple :
Le délai de rendu des résultats et les conditions de retrait du compte-rendu au laboratoire
Les résultats sont disponibles, en général, en fin de journée.
Le biologiste ou la secrétaire médicale vous précisera que le résultat ne pourra pas être remis à un tiers ou ne pourra pas être communiqué par téléphone sans l’indication du code identifiant qui vous aura été donné lors de l’enregistrement de votre dossier.
mise à jour juin 2021
L’hormone HCG (hormone gonadotrophique chorionique), aussi appelée improprement béta-HCG, est secrétée uniquement chez la femme enceinte dès le début du développement de l’embryon aux environs du neuvième jour de la grossesse.
Elle est sécrétée au moment de la nidation, c’est à dire au moment où l’embryon se fixe dans la paroi utérine, par ce qui deviendra le placenta. Son rôle est de maintenir le corps jaune, qui est une petite formation à l’intérieur de l’ovule, dont le rôle est de sécréter la progestérone elle-même nécessaire à la nidation.
En clair, pour que l’ovule se fixe et que l’embryon se développe, l’organisme a besoin de la progestérone, laquelle nécessite le corps jaune, lui même tributaire de l’hormone HCG. Son rôle dans la grossesse est donc fondamental et c’est cette hormone qui est recherchée lors d’un test de grossesse. Les tests de grossesse peuvent se pratiquer dans l’urine ou dans le sang.
L’évolution du taux d’HCG au cours de la grossesse
Le taux de cette hormone augmente progressivement au cours des huit premières semaines de grossesse pour atteindre son taux maximum entre la 7ème et la 12ème semaine puis diminue progressivement jusqu’à la fin de la grossesse.
La sécrétion d’HCG est variable d’une grossesse à l’autre ; elle est augmentée avec des jumeaux.

Le dosage sanguin de l’hormone HCG au laboratoire
Ce dosage est remboursé par la Sécurité sociale sur prescription d’un médecin mais vous avez la possibilité de réaliser ce test sans ordonnance : il vous suffit de vous présenter directement au laboratoire pour voir avec votre biologiste si la réalisation du test a un intérêt dans les conditions et au moment demandé. Dans ce cas, l’examen ne sera pas remboursé par la caisse d’assurance maladie (tarif au 01.06.2021 = 10.53 € y compris la prise de sang).
La prise de sang pour un dosage d’HCG peut se faire à tout moment de la journée (éviter cependant les heures proches de la fermeture du laboratoire).
Le dosage de l’HCG dans le sang permet de détecter une grossesse plus précocement qu’un test urinaire (de quelques jours) et il est plus fiable. L’HCG est détectable dans le sang maternel dès le 9ème jour qui suit l’ovulation si l’œuf fécondé s’implante dans l’utérus.
Un dosage sanguin de l’hormone HCG permet de mesurer précisément la quantité de cette hormone qui permet ensuite de suivre l’évolution de la grossesse et d’estimer assez grossièrement la date du début de la grossesse. Le taux plasmatique de l’HCG double toutes les 48 heures en début de grossesse ce qui permet de suivre son bon déroulement.
A contrario, la diminution du taux n’est pas d’un bon pronostic pour l’évolution de la grossesse.
- Test Négatif : < 3 UI/L (l’absence d’HCG décelable permet d’exclure une grossesse en cours sauf si celle-ci date de moins de 10 jours)
- Test Positif : > 3 UI/L
Les tests urinaires
Les tests urinaires sont remboursés par la Sécurité Sociale s’ils sont prescrits par un médecin et si l’analyse est réalisée dans un laboratoire de biologie médicale (ce qui n’est pas le cas pour les tests vendus en pharmacie). Ils sont moins souvent prescrits que les tests sanguins car moins fiables.
Vous avez là aussi, la possibilité de réaliser ce test sans ordonnance mais il ne sera pas remboursé (tarif au 01.06.2021 = 6,75 €). Pour cela, il vous suffit de vous présenter directement au laboratoire pour voir avec votre biologiste si la réalisation du test a un intérêt dans les conditions et au moment demandé et si le dosage sanguin ne serait pas plus indiqué.
Les conditions de réalisation de l’examen sont les suivantes : Apporter au laboratoire un flacon stérile sans acide borique (poudre blanche à l’intérieur du flacon). De préférence effectuer le test sur les premières urines du matin en buvant peu la veille.
Un test positif indique un certain niveau d’hormone HCG dans les urines et évoque une très forte probabilité de grossesse. La plupart du temps, ces tests se positivent 2 semaines après le début de la grossesse, c’est-à-dire au moment où devraient commencer les règles suivantes. Ils sont utilisables dès le jour présumé des règles, mais il est préférable d’attendre au moins deux à trois jours après cette date avant de réaliser le test.
Les tests ne sont pas équivalents en terme de sensibilité. Les plus rencontrés sont ceux qui peuvent détecter 40 à 50 UI (unité internationale) d’hormones par litre (UI/L) mais on trouve encore des tests qui ne détectent que 100 UI/L. Les tests précoces (2 à 3 jours avant la date présumée des règles) détectent un seuil de 25 UI/L.
Le test utilisé au laboratoire a une sensibilité de 25 UI/L.
Limites des tests urinaires
Il existe certaines situations où un test urinaire de grossesse est positif alors qu’il n’y a pas de grossesse en cours ou bien le contraire (test négatif alors qu’une grossesse est en cours). On parle alors de faux positifs et de faux négatifs.
Qu’est ce qu’un faux positif ?
Lorsque le test indique que vous êtes enceinte alors que vous ne l’êtes pas, il s’agit d’un faux positif.
Aujourd’hui cette situation est plus rare que par le passé (auparavant, les tests étaient moins spécifiques et pouvaient détecter par erreur d’autres hormones que l’HCG).
Un faux positif peut être lié par exemple :
- à la prise de médicaments qui contiennent de l’hormone HCG qui est détectée par le test (dans le cas des traitements en relation avec une hypofertilité);
- à un avortement spontané.
Lorsque le test indique que vous n’êtes pas enceinte alors que vous l’êtes, il s’agit d’un faux négatif.
Un faux négatif peut être lié par exemple :
- au décalage d’une ovulation qui se serait produite en fin de cycle;
- à la réalisation du test de manière trop précoce alors que les taux d’hormones sont encore trop bas.
Le délai de rendu des résultats et les conditions de retrait du compte-rendu au laboratoire
Les résultats sont disponibles, en général, en fin de journée.
Le biologiste ou la secrétaire médicale vous précisera que le résultat ne pourra pas être remis à un tiers ou ne pourra pas être communiqué par téléphone sans l’indication du code identifiant qui vous aura été donné lors de l’enregistrement de votre dossier.
mise à jour juin 2021
La vitamine D

Pourquoi mesurer son taux de vitamine D ?
Les fonctions physiologiques de la vitamine D (en fait il s’agit de la 25-Hydroxy-cholecalciferol, la forme naturelle de la vitamine D) sont importantes.
La mesure de la vitamine D (25OH-Vitamine D) permet de contrôler son niveau dans l’organisme et coûte 11€. Elle peut être remboursée par la sécurité sociale dans certaines indications et devra alors être prescrite par votre médecin.
Où trouve-t-on la vitamine D ?
Il existe 2 formes de vitamines D, la vitamine D2 (ergocalciférol) synthétisée par les végétaux et la vitamine D3 (cholécalciférol) présente chez les animaux.
Les différences sources de vitamine D pour l’organisme sont:
- La peau : la synthèse cutanée, sous l’influence de l’exposition solaire (UVB), constitue la principale source d’apport en vitamine D3.
- L’alimentation : les aliments les plus riches en vitamine D sont les poissons gras (foie de morue, saumon, sardine, maquereau…). Viennent ensuite les abats (foie), le jaune d’œuf, les fromages et le beurre. Le lait et certains produits laitiers peuvent être enrichis en vitamine D.
Quel est le rôle de la vitamine D ?
La fonction principale de la vitamine D est d’assurer des concentrations suffisantes dans le sang de calcium et de phosphore en favorisant leur absorption intestinale et en diminuant leur élimination rénale. Elle permet ainsi une minéralisation optimale des os, dents et cartilage.
Chez l’enfant elle est indispensable à la croissance osseuse, une carence entrainant le rachitisme.
Chez l’adulte, une insuffisance en vitamine D est génératrice d’ostéoporose, une carence plus profonde amène à un défaut de minéralisation osseuse (ostéomalacie) avec fragilité de l’os, douleurs et risque de fractures.
Chez les sujets âgés, les personnes souffrant d’ostéoporose, les femmes ménopausées une supplémentation en vitamine D, associée à du calcium, contribue à la prévention des fractures non-vertébrales.
Outre son rôle dans le métabolisme phosphocalcique et la minéralisation osseuse, plusieurs études ont montré que la vitamine D était essentielle au maintien de la masse musculaire et à son bon fonctionnement et qu’une supplémentation en vitamine D améliorait la force et les performances musculaires des sujets âgés carencés (facilité à se lever, amélioration de la vitesse de déplacement …) réduisant ainsi le risque relatif de chutes et donc de fractures.
D’autres études d’observation ont montré que les sujets qui avaient les plus forts apports en et/ou les plus fortes concentrations de 25OHD, avaient un risque relatif de cancer colorectal [2] significativement plus faible que les sujets qui avaient des faibles apports de vitamine D et/ou des concentrations de 25OHD basses. Il n’a toutefois pas été démontré solidement un intérêt à donner de la vitamine D pour prévenir le risque de cancer et ceci ne peut être recommandé actuellement.
Le système immunitaire semble également impacté par le taux sanguin de vitamine D : celle-ci stimulerait l’immunité innée et au contraire inhiberait l’immunité acquise ; de nombreuses études épidémiologiques montrent une relation entre une plus grande fréquence de certaines maladies auto-immunes, diabète de type 1, sclérose en plaques, maladies inflammatoires de l’intestin ou encore polyarthrite rhumatoïde et, soit de faibles apports de vitamine D, soit des concentrations basses de 25(OH)D. Les données disponibles sont toutefois limitées et la preuve de l’efficacité d’une supplémentation en vitamine D dans ces pathologies n’a pas encore été apportée.
Enfin, plusieurs observations rapportent une association entre risque cardiovasculaire et concentrations basses de 25(OH)D, mais la relation de causalité n’est pas définitivement établie.
Comment peut-on traiter une carence en vitamine D ?
L’insuffisance en vitamine D est principalement corrigée par supplémentation médicamenteuse en fonction de la concentration de base en 25(OH) [3]. Le traitement peut faire appel soit à des petites doses quotidiennes soit à des doses plus importantes administrées de manière intermittente (solution la plus souvent choisie).
L’utilisation de la vitamine D3 est préférée à la vitamine D2 lors de l’adjonction de doses ponctuelles ; en effet, il semblerait que, pour une même dose administrée, la vitamine D3 permette de maintenir la 25OHD élevée plus longtemps que la vitamine D2. En revanche, l’administration de doses journalières peut a priori se faire indifféremment avec la vitamine D3 ou la vitamine D2.
Pour en contrôler l’efficacité, le dosage de 25OHD doit être effectué 3 à 4 mois après le début du traitement si l’administration de vitamine D est quotidienne et juste avant la prise suivante lors d’un traitement espacé. A noter enfin que les différentes revues de la littérature concernant les cas d’intoxications à la vitamine D suggèrent qu’elle n’apparaît jamais pour des concentrations de 25OHD < 375 nmol/L (150ng/mL).
[1] JC souberbielle, Intérêt du dosage de la 25-OH D2,D3, Biologiste infos, janvier février 2007,
[2] Lappe JM et al., Vitamin D and calcium supplementation reduces cancer risk: results of a randomized trial. American Journal of Clinical Nutrirtion 2007;85: 1586-91
[3] Actualités sur les effets de la vitamine D et l’évaluation du statut vitaminique D, RFL Juillet-Août 2009, n°414
mise à jour Juillet 2020